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La parvovirose, une maladie grave

L’agent causal est un virus, présentant très grande résistance dans le milieu extérieur ; il est stable à température ambiante et peut résister plusieurs mois ; Seuls l’eau de Javel, le formol et la soude caustique permettent de l’inactiver. Ce virus a une affection particulière pour les cellules en multiplication rapide tels que les entérocytes qui sont des cellules de l’intestin. Le cycle réplicatif de ce virus est très court. Tous ces éléments font de ce virus un élément infectieux redoutable.

Symptômes

 

 

 

 

 

 

 

Forme atypique : la myocardite du nouveau-né

Dans ce cas, le virus est responsable d’une mort foudroyante mais il s’agit d’un cas rare.

Forme sub-clinique

Une réplication virale du parvovirus est possible chez des chiots dont l’immunité dérivée des anticorps maternels est élevée. En effet, si la mère a été bien vaccinée, celle-ci transmet via le colostrum des anticorps protecteurs a son chiot. Cette immunité passive empêche alors l’expression des symptômes de la parvovirose, mais permet toutefois une réplication virale locale.

Epidémiologie

Modes de contagion

Les matières virulentes sont surtout les fécès car le virus y est excrété chez les animaux malades et les porteurs asymptomatiques. Le parvovirus est principalement transmis de façon indirecte par ingestion de fécès contaminés ou bien d’objets souillés par les fécès. L’ingestion d’une très faible quantité de particules virales est suffisante pour déclencher une parvovirose.

 

Réceptivité

La parvovirose touche très majoritairement les chiots de moins de 5 mois.

Diagnostic

Le diagnostic clinique de la maladie est essentiellement clinique et repose sur différents signes :

  • prostration

  • anorexie

  • diarrhée/vomissement avec déshydratation

  • examen sanguin montrant une leucopénie

Le diagnostic de certitude peut se faire selon plusieurs méthodes réalisées en laboratoire, toutefois le tableau clinique étant assez évocateur, il n’y a pas besoin de recourir à ces techniques.

Pronostic

Cette maladie est caractérisée par un fort taux de mortalité chez le chiot, une moyenne de 50% est évoquée : en Polynésie les souches sont très virulentes ; ce chiffre est corrélé avec le stade de prise en charge de l’animal mais également de la thérapeutique mise en place (l’hospitalisation restant la meilleure des options); le taux de mortalité serait moins élevé chez l’adulte.

 

chien parvovirose

Forme classique : la gastro-entérite hémorragique

A suspecter chez tout chien (et d’autant plus si c’est un chiot) présentant des vomissements et une diarrhée d’apparition soudaine (parfois hémorragique dans 50% des cas) et généralement accompagné de fièvre; on note également de l’abattement et une baisse d’appétit.

Traitement et prévention

Un traitement spécifique est possible par trois injections intraveineuses d'interférons oméga durant 3 jours ; ce traitement est extrêmement onéreux et limite donc son utilisation. Dans le cas ou ce traitement n’est pas mis en place, une thérapeutique de soutien doit être instaurée lors d’une hospitalisation avec une réhydratation par voie veineuse, des pansements gastriques, anti-vomitifs, anti-hémorragiques…

Par ailleurs, il est a noté qu’en Polynésie, un protocole de vaccination est instauré dès l'âge de 6 semaines avec un vaccin pour la parvovirose. Celui-ci s’effectue en alternance avec le vaccin complet (soit 4 vaccins au total).

vaccin parvovirose
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